Chacune discute avec la voisine en attendant son tour de danse
Et elles l'ont bien mérité; car elles ont presque toutes participé à la préparation d'un gigantesque repas -un seul plat,certes- mais pour prés de 300 personnes...!
Pour le nouvel an, pas de "réveillon" tel que pratiqué dans notre société de consommation de foie ,saumon et autres cochonneries truffées et savamment alcoolisées.....
Par contre, la fête -la vraie-, on sait la faire, sans tabous, et jusqu'au bout de la nuit: ici, les danseuses du groupe local de Diohine, celui de Nicolas SARR en mettent "plein la vue" et vous invitent à venir danser à votre tour, en déhanchés des plus spectaculaires !
Ici, la fête appartient à tout le monde: même les soeurs s'y mettent et elles ne sont pas les moins agiles devant les tam-tams!
Une fête privée pour un départ.
Les femmes ne sont arrivées que 3heures plus tard que prévu: l'heure sénégalaise, dit-on, là-bas mais, pour cette fois, c'est, tout simplement, que les femmes ont dû s'occuper , d'abord, du repas, des enfants, et ,seulement, penser à s'habiller pour la fête.
Mais elles se sont bien rattrapées...!
Et ça marche, même si les boissons sont sans alcool.
Chacune y joue de sa performance, malgré une journée déjà bien rude pour les jambes.
Si le tam-tam est l'affaire des hommes, les femmes savent bien utiliser les bassines pour créer le rythme effreiné des danses de la soirée.
Chaque tenue rivalise de couleur et de chatoiement, les étoffes d'ici n'ont rien à envier à la couture occidentale, loin s'en faut !....
Avant chaque fête impliquant une foule importante, pas de controle de la DDE ou de la répression des fraudes, mais une préparation-sorte de bénédiction- de l'endroit qui recevra le mariage.
Les esprits et les gris-gris auxquel on fait confiance sont soumis à rude épreuve..
Pour la musique, les tam-tams feront place à l'ordinateur et sa compil de morceaux de Mbalax (écouter Youssou N'dour) en format MP3, pour danser sous la bache au milieu des convives sur leurs chaises louées à côté.
Lors d'une fête de quartier, le quartier de Diohine Sassène, les athlètes rivalisent de force et d'ingéniosité pour mettre au sol leur adversaire dans une ambiance délirante mais toujours fair-play.