Se battre pour le SENEGAL

Sport traditionnel du pays , la lutte  est très prisée au Senegal.

 

Ce sport faisait partie des fêtes suivant la fin des récoltes dans les campagnes sérères.

 

Il fait maintenant l'objet de galas de lutte nationaux souvent télévisés.

 

Citez les noms de Tyson, Modou Lo , Emeu Sène, Balla Gaye et les yeux s'illuminent chez tout sénégalais qui se respecte.

La grande faucheuse a frappé dans le monde de la lutte. L’ancien champion sérère Simel Faye a rendu l’âme à l’Hôpital général de Grand Yoff (Hoggy) où il était hospitalisé à la suite d’une maladie. Il rejoint ainsi sa grande sœur, la cantatrice Khady Diouf décédée en juillet dernier, à « Sangamar », lieu de l’au-delà ou reposent les « grands ». Le défunt a fait ses armes dans son Diohine natal et la zone alentour où il avait fini par se forger une réputation d’ogre insatiable. Après avoir imprimé sa marque dans sa localité puis dans les régions de Fatick et Kaolack, il fait cap sur Dakar pour une nouvelle aventure dans l’arène. Ici, il porte les couleurs de l’écurie sérère dans l’ombre de Manga 2, le chef de file incontesté. Il y côtoie d’autres champions de renom tels que Daouda Dop, le grand frère de Holyfield, Aliou Diouf Yerwago, frère de la défunte cantatrice Khady Diouf, Mame Ndieumbane Diom, Bounama Rasta, Mbar Tine alias Ambroise Sarr 2, etc. Dans l’arène, Simel était surtout connu par sa loyauté dans le combat et sa témérité légendaire qui frisait le suicide. Le mastodonte de Diohine ne reculait jamais devant un adversaire, fut-il le puncheur le plus doué. Il savait notamment encaisser des coups les uns plus violents que les autres. Et cela déconcertait certains de ses vis-à-vis obligés de battre en retraite devant la détermination du lieutenant de Manga 2 de ne point fléchir. L’essentiel pour Simel Diohine, comme on le surnommait, était d’attraper son adversaire. Une fois cela fait, il mettait à contribution sa puissance physique – un véritable rouleau compresseur – dans l’espoir de plier le combat. Peu importe, le prix qu’il devait payer ! Le « taureau de Diohine », allusion à sa masse musculaire impressionnante, avait tenté un baroud d’honneur qui s’était avéré infructueux face à Boy Nar puis Kadd Gui avant de prendre définitivement sa retraite en 2009. Simel Faye avait la quarantaine. Que la terre lui soit légère !